
Martine Desgrippes Devaux
Féminin plurielle
Trois ans après la parution de mon premier recueil « Vous prendrez bien un petit vers », je renouvelle l’expérience : une soixantaine de textes sont réunis dans cet ouvrage intitulé "Féminin plurielle".
Pourquoi ce titre ? Peut-être un clin d’œil à ma vie antérieure d’enseignante, mais surtout le fait que mes écrits, tout autant que mes tableaux, offrent une grande variété dans les thèmes et dans les styles. Ce titre très ouvert ne me limite pas.



Les masques tomberont quand viendra le matin
Elle dévoilera son corps et puis son âme
(Jour de Carnaval)
Et quand s'arrête le manège
Ne peut descendre sans pleurer
(La chevauchée fantastique)





Eléphant assoiffé à la livrée d'albâtre
Tu braves sans faiblir le reflux capricieux
(Etretat)
Si j'aime ce parfum à l'odeur sensuelle
Je goûte cependant d'autres exquis nectars
(ô parfum)
L'angoisse qui toujours anéantit la joie
Dans mon esprit troublé distille son poison
(Matin chagrin)
Quand sur ses instruments le batteur se déchaîne
En un brillant solo, l'arène se remplit
(Souvenirs, souvenirs)
Cigaline ou bien Garriguette
Ciflorette ou Mara des bois ...
(Ballade pour une fraise)

Rien n'est plus essentiel à nos âmes fantasques
Nous voguons enlacés vers un futur charmant.
(Amour d'automne)